06/07/2015

FAN

Mardi dernier, sortait le dernier numéro d'Invincible Mag et c'était un jour sacrément important pour moi. J'avais été contactée pour présenter mon travail, mes mosaïques dans la rubrique Art Of MJ. L'interview avait été faite, je leur avais fourni mes photos mais j'allais découvrir le résultat final ce 30 juin, non sans une certaine fébrilité...


Mes mosaïques, je vous en avais déjà parlé ici. L'interview commençant par "depuis que je suis petite...", j'avais plutôt envie de faire un petit retour en arrière avec vous.


Quand j'étais petite, toute petite, j'écoutais pêle-mêle Thierry Hazard, Chantal Goya et Benny B (quel étrange mélange...) et un jour ma grande sœur m'a calé devant une émission d'M6 sur Michael Jackson et j'pense que ça a été le choc de ma vie. Ça a été une explosion de talent et de magie dans mes yeux de petite fille. Bien au-delà de sa musique, il y avait ses costumes, ses danses, son histoire, ses animaux, son univers, ses engagements, son excentricité... Michael, c'est s'autoriser toutes les fantaisies, toutes les démesures, c'est la liberté. Il est unique et je ne pouvais que tomber amoureuse de ce tout.
J'ai été fascinée par cet homme étrange, fascination qui m'a poussée à en découvrir plus. Dès lors, je me suis plongée tête la première dans sa musique et dans tout ce qui le concernait H24 ou presque.  

Être fan de Michael quand on a 8 ans, début 90' concrètement comment ça se traduit ? 
 

La base, c'est d'écouter du Michael Jackson matin, midi et soir, dans son walkman, en voiture, pendant les voyages scolaires... MJ, c'est la bande son de mon enfance (et de ma vie d'ailleurs). J'ai tellement usé mes K7 de MJ jusqu'à la trame en jouant au Lego que vous vous doutez bien, j'avais adoré et gardé précieusement cette image de Michael en Lego


D'ailleurs, je découpais tous les articles ou photos de Michael que je trouvais. Par contre, j'avais les sources journalistiques liées à mon âge, j'ai donc une très belle collection d'articles de Pif Gadget et autre Mickey Parade avec une mention spéciale pour un super dossier : l'histoire des Jackson Five en BD.



Certains de ces articles me font sourire. Je leur trouve le charme de la fin des eighties. Tout comme ce sac, offert par ma tante, directement sorti des années 80. Là où certaines personnes peuvent y voir un monument du kitsch, je dois dire que c'est l'objet "Michael Jackson" que je préfère parmi tous ceux que j'ai. C'est mon petit trésor de fan, même pas en rêve, je m'en sépare !


A 9 ans déjà j'exerçais mes talents de dessinatrice sur ce pauvre Michael... Je remercie au passage ma sœur d'avoir jugé important de conserver mon chef d’œuvre sur post-it tout ce temps... Tout est dans les mèches ! 



Je décortiquais ses clips que je regardais en boucle pour tenter tant bien que mal de décomposer les pas de folie qu'il faisait, surtout ceux qui défiaient la gravité comme le Lean. Y'en a eu du marche-arrêt-pause-play sur le magnéto et du moonwalk raté sur carrelage du salon. Mais avec des coach comme Mia Frye et Mickey, je ne pouvais que finir par y arriver.

 
Mes talents vocaux n'étaient pas en reste. Je chantais Heal The World avec ferveur en mode yaourt amélioré. Amélioré parce que ma sœur (cette crâneuse qui savait déjà parler un peu anglais) m'avait écrit la chanson en anglais phonétique que j'avais appris par cœur. Elle était celle qui me traduisait quelques mots par ci par là, le sésame qui m'ouvrait les portes de l'univers de MJ. Du coup, forcément, c'était décidé, je voulais apprendre l'anglais "pour comprendre les paroles de Michael". Non, je n'étais pas obstinée... 

(Niveau ferveur, même si plus âgée, j'étais à peu près à ce niveau) 


Je faisais partie d'une troupe de théâtre-danse amateur. On se réunissait chaque début d'année pour faire des suggestions de danses, pièces ou sketchs. En 95, ma petite voix de fille effacée s'est fait entendre pour proposer un truc pour la première fois : "moi, je ferais bien Michael Jackson..."
Regards amusés et sourires en coin : "Toi ? Michael Jackson ?... tu peux nous montrer quelque chose".
J'ai improvisé quelques pas. Grand silence... "ok, tu feras Michael Jackson".
Ma maman m'a acheté le mythique Fedora et cousu ma chemise. En bonne bidouilleuse, je me suis bricolé un gant (et des pansements!) avec du tissu, brodé de fil argenté et parsemé de boutons de jean pour le côté métal à la Bad. J'ai bossé  ma chorégraphie faisant plein de petits croquis et de dessins de MJ (ils doivent traîner quelque part chez mes parents et je suis sûre qu'ils sont de toute beauté ^^)




Je m'en souviens encore, mon cœur battait la chamade plus que jamais. Ça faisait des années que je montais sur scène mais là c'était différent. C'était Michael, j'avais pas le droit à l'erreur. Du genre investie la fille quoi ^^ J'ai été bissée à chaque représentation et aujourd'hui encore, j'en suis pas peu fière.


Au collège, mon amour ne s'était pas calmé.
Il était connu et toutes mes copines me découpaient ce qui avait de près ou de loin à voir avec lui. Toute photo même de 2 centimètres carré était scrupuleusement rangée. Hey les copines, vous n'avez pas fait tout ça en vain, je les ai encore !
Être fan d'MJ, c'était pas une sinécure à l'époque, on en entendait des conneries. J'étais prête à partie au quart de tour, ma définition de vitiligo en poche et ma liste d'arguments pour chaque attaque. J'ai gardé de cette époque une certaine haine pour la presse people. Je n'en ai jamais achetée de ma vie et si une coiffeuse s'aventure à me proposer de la "lecture" pour m'occuper en me tendant Closer, Gala et autres conneries, elle sera pas déçue de l'accueil. Je préfère encore occuper mon temps d'attente à me ronger les ongles des pieds avec les dents, j'trouve ça encore moins crade.

Je n'étais pas la fille la plus sportive au monde mais si j'entendais en bas mes parents ou ma soeur me crier "Claiiire, ya Michael à la tééélééé !", j'peux vous dire que je battais tous les records de dévalée de marches, dérapage sur carrelage et plongée sur canapé. Comment ça j'étais la seule dans ma discipline olympique ? 
Ruse par ailleurs largement employée par tout ceux qui me connaissent, en tout temps, en tout lieu. Vous perdez Claire dans une soirée, demandez au DJ de passer du MJ, elle va forcément débouler comme une furie sur la piste de danse. Astuce aussi efficace qu'un boîte de thon fraîchement ouverte pour mon chat...


Peu après est arrivé Black&White, ce magazine mythique pour tout fan, qui proposait entre autre des paroles et traductions de chansons. De quoi oublier définitivement le yaourt et de quoi s'exploser allégrement les genoux en tentant de reproduire la choré de Michael et Janet dans Scream. 
Carrelage 2 - rotules 0.


C'était un trimestriel donc durant 3 mois, il trônait à côté de mon lit. 3 mois pour l'éplucher, le lire et relire, s'imprégner de toutes les sublimes photos qu'ils choisissaient. Avec ce mag et mes progrès en anglais, cette période là a été une période de découvertes. Michaël citait Martin Luther King dans une chanson : tiens, si je lisais sa bio pour savoir de qui il s'agit. Je lisais que le film préféré de MJ était Elephant Man. Dites-m'en plus sur David Lynch. Et ainsi de suite pour Mandela, Jackie Wilson, Vincent Price, Stan Winston, j'en passe... C'est grâce à Michael par exemple que j'ai découvert le Mime Marceau et que je me suis ruée sur les places de spectacle de son avant-dernière tournée.




Bizarrement, je n'ai pas la frustration de ne pas avoir vu Michaël sur scène. Peut-être parce que je suis consciente qu'à mon âge c'était compliqué. Le mime Marceau était accessible. Un concert de Michael, ça voulait dire toute une logistique et un budget qui n'était pas le même (train, hôtel, place...). En plus pour avoir vu ma propre réaction face à un MJ qui danse sur grand écran pour la bande annonce de Sauvez Willy ou en 3D pour Captain Eo (folle à lier), je n'aurais sans doute pas vu grand chose du concert avant de faire un black out.

Mes deux plus grandes frustrations de mini fan sont donc les suivantes :
- Je n'ai jamais pu rentrer dans un jean noir taille 10 ans estampillé Michael Jackson, tellement mal coupé que j'ai dû le reposer sur le cintre... et ce qui me contrariait le plus dans cette histoire, c'était de ne pas verser un franc à la fondation Heal The World.

- Ma soeur m'avait ramené la K7 de Moonwalker d'un voyage scolaire aux États-Unis. K7 que je n'avais jamais trouvée en France. Sauf qu'avec le système Pal/Secam, notre magnéto n'a jamais pu la lire...



Au lycée, mon trait de crayon s'était un peu amélioré et entre deux Edward aux mains d'argent, on trouvait encore des portraits de MJ dans mes cahiers. Comment ça les pages blanches des cahiers de TP, c'est pas fait pour dessiner des MJ ? Dommage...



Le 25 juin 2009, j'ai pas de mots pour décrire ce que j'ai ressenti, j'ai juste compris à quel point c'était une partie de moi qui s'envolait. Mes mains ont tremblé toute la nuit, comme une droguée qui traverserait sa première crise de manque. Ce n'était pas simple d'expliquer aux autres ce qu'on vivait nous autres les fans. Du coup, le rassemblement  de fans clermontois a été d'un très grand réconfort. Toutes les générations étaient présentes. De petites groupes de danse se formaient et de voir des gamins danser me faisait du bien au moral. La relève de fans était assurée. 


Quand j'étais petite le monde se divisait en deux parties, ceux qui aiment Michael et ceux que je ferai mieux d'éviter. En grandissant, je suis fort  heureusement devenue moins binaire. Une chose est sûre cependant, quand je rencontre un autre fan, j'ai un élan de sympathie pour elle ou lui, comme quand on est dans un pays étranger et qu'on croise un compatriote. Une proximité,  une certaine fraternité s'installe d'office.
Quand deux fans se rencontrent, ça donne des discussions interminables (et des chorégraphies de Beat It dans un couloir d'immeuble à 5 du mat). Seul un fan sait qu'on peut parler pendant 3 heures de MJ et recommencer de plus bel le lendemain et toujours avoir quelque chose à dire. Seul un fan sait qu'il y a une limite de temps de visionnage de clips à pas dépasser sinon on se retrouve en pleurs à lever les bras au ciel et à implorer "pourquoiii mon Dieu, pourquooiii" (j'exagère à peine ^^). 



C'est toujours un plaisir de partager avec d'autres fans, de voir comment Michael les inspire. Je pense à Pascal Croci l'auteur de BD et l'auteur d'une immense maquette au 1/72 représentant le Dangerous Tour. Un projet dément : une reproduction de l'ambiance des concerts, des tenues de scène aux stands commerciaux, en passant par les 4500 figurines de fans sur la pelouse.


J'ai changé en vieillissant, je ne remplis plus mes albums, hormis lorsque j'y ajoute une belle création numérique de Régis Guillot. Je les ai tous gardés, j'ai toujours le même plaisir à remettre mon nez dedans occasionnellement. Toutes ces images me sont tellement familières, j'ai l'impression de feuilleter un album de famille.
Cela dit, j'ai remplacé le "papier-ciseau" par le "clic droit-enregistrer sous" et zou, direction mon album numérique spécial MJ... ah ben non, en fait, je n'ai pas changé...


Je n'ai jamais eu les murs recouverts de posters. Dans ma chambre d'ado, j'ai très longtemps affiché ce qui est pour moi le plus beau poster de tous les temps issu d'un Black&White. Il est maintenant encadré et a trouvé sa place dans mon atelier. J'y ai aussi mon petit coin de bibliothèque spécialisée : des livres, des biographies, des piles de revues, des posters pliés, des vinyles, mes albums de photos, quelques figurines et goodies... un jeu de carte chinois à l'effigie de MJ, une boite à musique qui joue Thriller...
Et tout ceci cohabite très bien avec Tim Burton, Miyazaki et l'ensemble de mes geekeries

Autrement dit, ma folie jacksonienne est plutôt camouflée donc caméras de Confessions Intimes, passez votre chemin !
Vous ne me verrez pas m'écharper avec mon homme pour imposer un énième poster dans le salon ni être possédée par l'esprit de MJ et moonwalker fiévreusement en pantoufles dans mon salon (ou alors juste les nuits de pleine lune ^^).


En vrai, je suis plutôt rouillée niveau danse mais mon homme m'a fait remarquer que quand je m'endors sur le canapé et qu'il passe le clip de thriller à la télé, non je ne me lève pas tel un zombi pour danser, mais mes orteils se mettent à s'agiter en rythme. Fan jusqu'au bout des orteils et de mon inconscient. 



Quand j'ai reçu le premier mail de Nancy Lessert d'Invincible Mag, j'ai tout bonnement cru à une blague. C'était trop beau pour être vrai. J'ai lu et relu à la recherche d'un truc qui trahirait une grosse arnaque. Ne voyant rien, j'ai répondu très rapidement. Plus d'une semaine s'est écoulée sans nouvelles. Si c'était une blague, c'était franchement pas drôle... Puis à deux du mat', j'ai reçu les questions de l'interview par mail et la confirmation de la publication. A deux du mat' mais quelle idée ?! Tout le monde dort (sauf moi). Impossible de crier ma joie. J'étais électrique et j'avais juste envie de faire comme dans les cartoons : partir en courant loin loin loin par delà les collines, crier à plein poumons et revenir l'air de rien en sifflotant.

Mardi dernier,  la boîte aux lettres étant vide, je n'ai pas pu attendre. Une heure de marche au pas de course sous la canicule, 5 points de vente différents avant de trouver enfin un exemplaire, à la gare. J'ai juste eu envie d'embrasser la vendeuse, de sortir du point presse en moonwalk et de faire une choré dans le hall de la gare (folle à lier le retour). J'ai essayé de paraître normale toute la journée alors qu'à l'intérieur, j'exultais. Il aurait fallu brancher une dynamo sur moi ce jour là, j'assurais l'électricité pour tout le quartier...

J'ai vaqué à mes occupations et puis, je me suis posée sur un banc à l'ombre des arbres, en tête à tête avec cette couverture sublime. Parcourir le mag et savourer l'instant. J'ai pris le temps de penser à tout ça, à Michael, au fait que ça fait 6 ans déjà, à mon parcours de fan, à mes progrès en dessin aussi, à cette publication qui semble être une suite logique et qui pourtant me semble complétement incongrue. J'ai pris une photo avec mon smartphone (comme une petite connasse de blogueuse ^^) pour figer cet instant.


Tout ça pour vous dire que cette publication me rend on ne peut plus heureuse. Autour de moi, des gens disent "waouh, c'est une super vitrine pour ton travail" et je dois dire que je ne pense qu'à "Waouh, dans un magazine sur Michael, c'est un truc de fou !!!". Cette mosaïque je l'ai créée, je n'avais ni même l'idée d'une boutique ou d'un blog. Je l'ai fait parce que j'en avais besoin. C'était une envie comme j'avais eu envie de monter sur scène 20 ans plus tôt. C'était une façon de lui rendre hommage. Je suis juste hyper heureuse qu'on m'ait donné l'opportunité de parler de MJ, pour moi c'est une façon de lui dire merci pour tout ce qu'il m'a apporté et ce qu'il m'apporte encore. 
J'adore l'idée que ce magazine prenne le relai de Black&White et continue à faire vivre Michael. Apporter ma toute toute petite contribution à ça, pour moi, c'est un privilège. Merci, merci, merci et longue vie à Invincible Mag


Ceci s'appelle un coming-out de fan. Quelques fans se reconnaîtront peut-être dans ma folie douce. Cela fera sans doute sourire les autres et ça me va tout autant. J'ai essayé de vous faire passer un bon moment, de vous faire partager ma joie et d'évacuer toute la folie Jacksonienne en un seul et même article mais je ne peux pas vous promettre qu'elle ne resurgira pas par-ci par-là.  
L'influence de MJ sur l'art, ça n'a pas été simple mais j'ai réussi à la résumer en quelques lignes pour cette interview. L'influence de MJ dans ma vie, je n'arrive pas à la résumer même dans un long, très long article de blog...


 

23 commentaires:

  1. Mickael Jackson a bercé mon enfance et mon adolescence, et même si je n'étais pas une fan à proprement parlé, je n'arriverai jamais à me défaire du franglais avec lequel je chantais Heal the world à tue-tête dans ma chambre.
    En tout cas, ton article est atrocement bien écrit. Je t'ai visualisé dévaler le paysage en habit de Woody Woodpecker :D Dommage que Youtube n'existait pas à l'époque de ta représentation, parce que je pense qu'on aurait tous aimé voir ça ^^

    Félicitations pour ta parution dans Invincible, je crois qu'il est absolument évident que c'est largement mérité :)

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    1. OOh ça me fait plaisir de t'imaginer en pleine performance vocale!!! :) C'est marrant comme les enfants s'emparent de cette chanson. Y'a un moment en grandissant où on arrête de chanter Heal The World à tue-tête. Demain, c'est décidé, je m'y remets ;)
      Merci pour tous ces compliments même si avec cette canicule, c'est pas raisonnable de me donner un coup de chaud supplémentaire sur les joues ;)
      Hé hé hé hé -hé hé hé hé- héhéhéhééhé! (mince alors le langage de Woody Woopecker, ça rend pas pareil à l'écrit lol)

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    2. C'est malin le refrain m'a tourné en boucle dans la tête toute la journée aujourd'hui :D

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  2. Je ne suis pas fan de Mickaël Jackson (trop vieille !) mais je le suis en revanche de tes mosaïques et très contente pour toi de cette mise en valeur de ton travail dans ce magazine.

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    1. Ben mince alors tu ne fais pas ton âge alors! Tu véhicules une image toute pimpante, je t'imaginais plus jeune que moi :)
      Mille mercis!!

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  3. J'ai passé un excellent moment en lisant ton article même si je ne suis pas fan au sens propre (mais j'aime beaucoup sa musique). C'est super que tu puisses apporter ta pierre à l'édifice.

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    1. Chouette! Tu me fais drôlement plaisir, j'avais peur d'être étouffante avec mon texte que je n'arrivais pas à réduire d'une ligne. Intarissable sur le sujet... ;)
      Merci

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  4. Waouh ! C'est la consécration ultime ! Sans être une fan absolue (comme toi), je suis déjà en extase devant tes mosaïques, les lecteurs du mag vont avoir une syncope devant ton article. Ton billet m'a fait rire et sourire. C'est plutôt émouvant de partager tes moments d'enfance. J'avais des cahiers plein de photos de mes chouchous découpées dans Télé7jours et Télépoche, je ne dirais pas lesquels, mais ce sont de chouettes souvenirs.

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    1. En effet, je ne vois pas ce qui pourrait me faire plus plaisir... Et un immense merci pour ce que tu dis!
      Je crois que nos passions d'enfance et d'adolescence gardent toujours une certaine saveur, parce que c'est le moment où on se construit mais mince alors, tu devrais dire qui c'est, je vais imaginer plein de trucs honteux ou loufouques là maintenant ^^

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  5. C'est un article très émouvant. Je trouve génial d'avoir une passion depuis toute petite, que cette passion vous ait fait faire plein de belles choses, vous ait permis d'oser proposer votre spectacle et que cette passion soit encore là! Heureuse pour vous, c'est un trésor!

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    1. Oui, il a été un moteur et une source d'inspirations et de découvertes presque infinie. Quand on feuillette mes carnets à dessin, on se rend compte que je suis d'une constance impressionnante dans mes goûts... s'en est presque flippant ;)
      Merci d'avoir pris le temps de me lire et de me mettre un commentaire que je trouve à mon tour, très émouvant.

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  6. Ton billet est excellent, drôle et émouvant en même temps, tes mosaïques magnifiques, bravo !

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  7. Félicitations pour cette publication et ce joli article! On se rend compte de combien il compte dans ta vie.
    J'ai beaucoup écouté MJ, mais sans être vraiment fan. Cet article fait du bien, ça rappelle de bon moment avec mes parents qui me disent de baisser un peu le son parce que je chantai trop faux...
    PS : J'avais oublié Benny B...maintenant j'ai la chanson dans la tête...merci Claire :)

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    1. "B. E. 2 N. Y. B. mon nom à moi c'est Benny B, oui tu l'as deviné (... ) Mais vous êtes fous? oooh oui!!" :)
      De rien, de rien...

      Un grand merci à toi! Bisous

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  8. Ce billet est trop adorable. Sans être fan de MJ, je pense que tous ceux qui ont été fans dans leur enfance/adolescence se sont retrouvés: les photos que les copines te découpent, les bouquins et le merch achetés, tous les disques et imports, les fringues qu'on essaient de trouver s'approchant, l'envie d'apprendre l'anglais pour découvrir les paroles qu'on connaîtra par cœur après, les réactions hystériques à la moindre petite évocation de l'artiste, les trucs faits autour. Moi j'ai eu de la chance, j'étais fan des fab four, trop jeune pour être dévastée par la mort de John, assez vieille pour être juste très attristée de celle de Georges.

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    1. Oui, c'est tout à fait ça, les parcours sont similaires au final. Je ne connaissais pas les Fab Four dis donc! va falloir que je rectifie ça... par contre, je surkiffe les Rutles et leur "I must be in love" :D
      Aaah l'humour anglais...

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  9. Quel article! Rempli de souvenirs et d'émotions... Félicitations pour ta publication, c'est tellement beau ce que tu fais que cette reconnaissance doit te faire super plaisir!

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    1. J'ai même jamais osé rêver d'un truc pareil, c'était une surprise géniale :)
      Merci pour tout ce que tu dis.

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  10. Je ne vais pas le cacher, je fais partie de ceux qui sourient en lisant ton billet...Pas pour me moquer mais parce que c'est une bien jolie histoire et que je comprends ta joie d'être publiée dans ce cadre.
    Je suis super-pas fan de MJ (Noooon! Pas frapper!!!) mais il était si présent dans les boums de mon enfance que je ne peux nier son importance dans l'histoire de la Pop. (je ferais plutôt partie des adorateurs de Prince...)

    En tout cas, elle est achtement bien ta mosaïque!!! (hé, c'est même pas un avis de fan, c'est dire!)

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    1. Aïe, aïe, aïe, Prince! tu viens de créer une scission entre nous!! ;)
      Merci pour ce commentaire de pas-fan qui me fait tout autant plaisir :)

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  11. Et bien je peux au moins te dire que ce magazine s'est super bien vendu là où je travaille! ^^

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=^.^= Oooh chic, chic, chic! on va me laisser un petit mot!

(Si vous n'avez pas de blog , que vous publiez sous le statut "anonyme", pensez à signer avec un petit prénom ou un pseudo. C'est tellement plus agréable de savoir à qui je m'adresse)