01/12/2019

Quelques mosaïques pour femme au coeur fondant...


Mais oui ! De la mosaïque sur ce blog, vous ne rêvez pas !


Il faut dire que j'avais délaissé les pinces japonaises depuis la naissance de mon fils. Ce n'était pas l'envie qui manquait mais plutôt le temps, l'énergie... Sans compter que la perspective d'avoir plein de petits éclats de verre et d'émaux par terre alors que mon petit bout crapahutait partout ne m'enchantait guère. Il m'a fallu une bonne raison pour m'y remettre.

La bonne raison la voici : la merveilleuse petite boutique acidulée et sucrée de Dolce Gatti allait fermer ses portes en mars dernier. Et ça m'a un peu chamboulée...


Oh je vous en avais déjà parlé, c'était mon lieu de perdition favori.  

Les glaces à savourer sur un banc avec vue sur le Puy de Dôme pendant l'été...
(et aussi un peu au printemps et à l'automne...) 
(et aussi exceptionnellement l'hiver si ya du soleil...)


Un lieu qui me permettait de suivre scrupuleusement les indications sanitaires : 
5 fruits et légumes par jour


Je n'y allais pas que pour assouvir ma gourmandise. J'y allais aussi beaucoup pour faire des cadeaux à mes proches, pour célébrer un anniversaire, pour dire merci, pour préparer un petit colis à une copine qui vivait un coup dur.
Quand ça va mal, ça fait toujours plaisir de recevoir un petit mouton en caramel non ? ou une sucette en chocolat en forme de nounours trop kawaii.


Un endroit pour les bons et les mauvais moments
Un endroit pour dire aux gens qu'on les aime


Sans compter que le packaging étant soigné, j'ai plus que satisfait ma passion des jolies petites boîtes là-bas. Remplies de bonbons pendant un temps, remplies de marqueurs pour mes tricots ensuite.


Vous pouvez résister à des boîtes de Pastiglie Leone sur le thème des contes de fées vous ??!! 


Elle présentait toujours des articles jolis, originaux, bons et autant que possible locaux. Comme par exemple les confitures "Les Délices de Fannette" produites à Saint Nectaire. 
Oui, c'est bien de la confiture goût Mojito... et oui, euh, au moment de la photo, comment dire... il n'en restait pas grand chose... Je vous l'ai dit, les produits sont bons ! ;) 


Même constat pour la pâte à tartiner d'un "Zest de gourmandise"...



Dans les produits non locaux que j'adorais, il y avait les brisures de bonbons de la Confiserie Des Hautes Vosges. A faire fondre dans une tasse, à déguster et en prime, la vapeur qui s'échappe de votre tasse dégage votre nez tout enrhumé. Un must have de l'hiver ! Je suis devenue dealeuse officielle de toute ma famille.


Pour toutes ces raisons, cette boutique allait me manquer. Mais aussi parce que la "fée des glaces" allait me manquer. Toujours un mot gentil, toujours une petite attention, une cuillerée de glace en plus dans le pot, un bonbon glissé dans votre sac, une boîte en métal avec un pompier dessus pour mon loulou... 

Pour tous les cadeaux qu'elle m'avait offerts, j'avais déjà envie de lui faire un cadeau bien avant cette histoire de fermeture. Je ne savais pas trop quoi, je n'osais pas... Mais comme la boutique allait fermer, il y avait urgence. J'ai donc repris avec plaisir et nostalgie mes petites pinces. 


Sa boutique rose et verte était remplie de chats sous toutes leurs formes (cartes, tasses, magnets...), le thème était donc tout choisi.


L'année d'avant la fermeture, on s'est bien souvent croisé dans la salle d'attente du véto comme nous portions toutes les deux nos vieux matous en fin de vie à bout de bras. J'ai essayé de représenter ses chats tout en gardant les couleurs de sa boutique.




J'ai été très heureuse de retrouver les plaisirs de la mosaïque et j'étais heureuse de le faire pour elle. Nous ne nous connaissons pas vraiment mais j'avais tellement envie de lui témoigner ma sympathie. Elle a apporté tellement de bonheur avec sa boutique. Il y a des commerces qui ne ressemblent pas aux autres et des personnes qui sortent du lot.
Et pour vous qui n'avez pas eu la chance de rentrer dans sa boutique (fermée depuis mars), je vous glisse le mot qu'elle a laissé sur sa porte.  

Tout est dit.



Depuis mars, j'ai cet article dans mes dossiers... et une autre urgence me pousse à publier aujourd'hui.
La "Fée de glaces" revient le temps du marché de Noël à Clermont jusqu'au 15 décembre



Foncez !! ;) 


18/11/2019

Recettes d'automne.

Alors voilà, vous me connaissez, je suis une gourmande qui aime la pâtisserie mais je suis aussi maman d'un petit garçon allergique au lait (tous les laits, tous les produits laitiers) qui doit aussi éviter les fruits à coque, le soja, la noix de coco et la plupart des choses que l'on trouve en remplacement du beurre dans la pâtisserie végane.

J'ai lu des tas de livres, testé beaucoup de recettes. J'ai souvent été déçue, certains gâteaux finissant directement à la poubelle.... C'est un casse-tête et un crève-cœur pour moi. Lassée des livres de recettes prometteurs mais décevants, j'ai fini par opter pour une approche expérimentale à savoir : mélanger des trucs et voir ce que ça donne, noter tout, modifier et recommencer.

A force d'acharnement, j'ai obtenu un gâteau qui met tout le monde d'accord à la maison. Je ne prétends pas que ce soit le meilleur gâteau du monde mais s'il peut aider une maman ou un papa dans le désarroi qui cherche des recettes compatibles avec son enfant allergique alors ça vaut le coup de le partager ici.

Il vous faudra : 
- 150 g de sucre
- 3 œufs
- 150 g de farine
- 15 cl d'huile de tournesol
- 250g de crème de marrons.
- cassonade.



Préchauffez votre four à 180°. Commencez par séparer les œufs. Mélangez les jaunes avec le sucre. Ajoutez la farine et mélangez. Ajoutez ensuite l'huile et la crème de marrons. Montez les blancs en neige et ajoutez délicatement à la préparation. Versez dans un moule à cake huilé et fariné. Saupoudrez de cassonade pour obtenir une belle croûte dorée


Je l'ai laissé 45 minutes dans le four mais ce dernier n'étant pas un modèle, je vous conseille de surveiller votre gâteau et de le piquer pour en vérifier la cuisson.


Sinon en totale opposition, j'ai testé ce gâteau aux pommes et au yaourt qui a une jolie croute craquante. Il est fort en pommes (les amateurs de Kaamelott comprendront l'allusion) mais également fort en beurre (200 g tout de même). Voilà, à force de goûter des gâteaux sans lait, c'était mon craquage, je me suis noyée dans le beurre... 


J'ai aussi refait les petits pains à la butternut, aux noix et au Cantal. C'est délicieusement de saison. Je vous en avais déjà parlé ici, la recette se trouvant


D'habitude à la période d'Halloween, je crée des costumes et des décorations jusqu'au dernier moment avec euphorie et enthousiasme (si vous êtes nouveaux sur ce blog, je vous invite à consulter les archives relatives au mois d'octobre...). Cette année, la fatigue cumulée liée à une crève carabinée ont eu raison de moi. 
Autant vous dire que cela a généré beaucoup mais alors beaucoup de frustration pour une mordue d'Halloween, de citrouilles, d'épouvantails et de monstres. 

J'ai tout de même décoré les fenêtres avec de jolies citrouilles aidée par un assistant de premier choix qui ça y est, est suffisamment grand pour regarder par la fenêtre sans qu'on le porte... Avec ma tête à faire peur entre cernes, morves et frissons, je me suis dit que je pouvais faire l'impasse sur un déguisement me concernant. L'Homme m'ayant acheté un magnifique tee-shirt, ce fantôme dodu allait faire l'affaire (mais qui donc peut se cacher sous ce drap ?? le mystère reste entier...). J'ai réussi à me traîner dans une boutique d'occasion en fin de vacances. J'adore fouiner dans ces rayons à la recherche de trésors perdus et cette fois-ci, j'ai trouvé un trésor ET un dragon. Il paraît qu'il faut encore attendre 6 ans pour pouvoir y jouer avec mon fils... j'ai hâte !



En attendant, toute l'énergie qu'il me restait a été centrée sur ce dernier. J'avais trop envie de lui refiler le virus de la magie d'Halloween. J'ai commencé par mettre dans un plat de la peinture rouge et jaune, lui donner un rouleau, une feuille et le laisser découvrir ce que ça allait donner. Des coups de rouleau frénétiques plus tard, on avait un fond d'un orange lumineux. J'ai proposé de décorer notre calavera traditionnelle dans la foulée donc il y est aussi allé à coup de rouleau ;)
(Si vous voulez en savoir plus sur notre tradition, je vous renvoie ici et aussi un peu ). 

On a ensuite fait une session gommettes
- des petites rondes sur le crâne et quelques touches de peinture.
- des têtes de citrouilles sur le fond orange. J'ai trouvé un assortiment de bouches-yeux-nez chez Hema. Je l'ai laissé choisir celles qui lui plaisaient et là où il souhaitait les placer et je suis trop fan du résultat. 

Quant au costume, j'ai recyclé le bonnet loup de son déguisement de Prolix et cet été, j'avais trouvé une bonne chemise de bucheron doublée d'occaz chez Patatam en prévision du prochain Halloween. Et voilà, un déguisement de loup garou mini-budget/maxi effet. En plus, chaque élément est réutilisable. Il n'était clairement pas effrayant, même plutôt carrément adorable là-dedans, quoiqu'un peu bruyant ;)
"Aouuuuuuuuh !!!"



J'avais mis de côté un mini livre Scooby-doo qui associe coloriage, gommettes et monstres en folie : tout ce qu'on aime ! Scooby-doo, je trouve que ça colle trop bien à l'ambiance d'Halloween pour les petits. Mon fils est trop jeune pour regarder les dessins-animés mais il connaît déjà bien les personnages. On a craqué un jour sur le van The Mystery Machine, adopté immédiatement par Thomas qui s'est passionné pour "Amy-Boubou". Personne ne peut résister au charme de ce duo ! (ni au charme d'un van Volkswagen à l'ancienne d'ailleurs). 



J'trouve que c'est un super moyen pour apprendre à trouver les monstres rigolo et à s'amuser avec
Quant à moi, je ravale ma frustration. Je commence à préparer le prochain Halloween en gardant précieusement dans un coin de cervelle toutes les idées créatives non assouvies. 

Et sur ce, je pars préparer Noël avant de me faire clouer au lit par une mauvaise grippe ;) 


09/10/2019

L'arbre Totem

Oula ! Ça fait bien longtemps que je ne suis pas venue écrire sur ce blog (même que je ne trouvais plus le bouton "écrire un nouvel article" sur l'interface, c'est dire... ). Il faut avouer que quelques projets m'ont bien occupée et je suis ravie de vous les dévoiler enfin ici. 

Je vous présente donc mon yarnbombing fraîchement installé : l'arbre Totem


Encore une fois, c'est en papotant avec l'Homme que l'idée d'un arbre Totem est apparue dans la conversation. J'ai réfléchi aux arbres du plateau central clermontois et celui-là m'est tout de suite venu en tête.


Il est particulier hein ? Comme sur un piédestal, sorti de nulle part au beau milieu du goudron et des immeubles
Cet ilot de nature qui jaillit, j'avais une envie folle de le mettre en valeur (en tout cas d'essayer). 

Quelques recherches sur les totems, quelques croquis... cela se précisait.


Il y aurait :
- Castor inquiet avec un air tristoune, forcément avec tous ces feux de forêts, il n'a plus beaucoup d'arbres à se mettre sous la dent (et c'était aussi un clin d’œil à l'Homme et sa bannière)  
- Renard guerrier, avec ses peintures de guerre. Mon animal fétiche depuis toujours, ex aequo avec l'écureuil mais il fallait bien faire un choix.
- un animal non identifié, inspiré des totems classiques. Après une longue conversation avec mon fiston, on est tombé d'accord : ce serait Ours en colère. Avec la banquise qui fond plus vite que prévu, j'serais un ours polaire, moi aussi, j'serais un peu vénère.
- Chouette insomniaque qui manifestement a ingéré beaucoup trop de caféine et/ou a développé une légère addiction aux séries (ne me jugez pas, ça aide quand on tricote exclusivement by night). 
- et pour finir, Aigle au regard perçant qui sur la photo a un peu un œil qui dit m**** à l'autre. Je m'en suis rendu compte à 23h la veille de l'installation, j'ai pratiqué une opération en urgence, ça va mieux maintenant ;)

Tous ces animaux et moi, on était fin prêts pour l'installation, au pied de l'arbre, avec un beau soleil au-dessus de la tête. Oh que j'aime cette douce saison !


Au niveau réalisation, pour les curieux, j'ai tricoté un grand rectangle de 90 x 150 cm. On dirait pas comme ça, il paraît petit cet arbre mais il faut quand même une bonne couverture de lit une place pour le recouvrir...


Le tout est cousu sur l'arbre en couture invisible


Comme on me voit coudre, certains passants croient que j'ai tout fait sur place. Comment dire... non ! Je tricote vite mais pas à ce point. Il y a quand même bien 2 mois de travail, de façon décousue certes mais 2 mois pour tricoter la toile de fond, former les différents appliqués, les coudre... Le fond est tricoté exclusivement en aiguilles 6 et les détails souvent en 3,5. J'utilise uniquement de la récup' : ouvrages détricotés, fin de pelotes de mes pulls ou laine qu'on m'a donnée (merci Béatrice et Emilie !). Je travaille donc avec des coloris imposés, en tricotant souvent deux fils à la fois et en changeant les fils progressivement pour qu'on ne voit pas les changements de textures et de couleurs et/ou en rayures.


Je crois qu'il m'a fallu grosso modo une heure pour le mettre en place. J'avoue ne pas trop aimer ça. C'est un peu un truc contre-nature pour moi, j'suis pas à l'aise. J'ai peur de la réaction des gens, j'ai le trac quoi. Donc, quand j'arrive au dernier point, je suis soulagée !!


Surtout qu'on a toujours des surprises le Jour J. Déjà parce qu'entre le moment où je repère le lieu et où j'installe, il se passe à peu près un an. Je suis lente à l'exécution depuis la naissance de mon fils... J'ai toujours peur que l'arbre se fasse ratiboiser, que le banc disparaisse ou que le quartier soit mis en chantier. Là peu de choses ont changé. Seule la devanture du bar Le Massillon a été graffée. Donc, l'arbre n'ayant pas forci de façon radicale en quelques mois, je pense que si ça ne s'est pas passé comme je voulais, c'est plutôt à cause de mes mauvaises mesures...


Comme vous pouvez le voir sur le croquis, j'avais prévu, compte tenu de la forme parfaite des branches, de faire des ailes. J'avais tricoté de quoi recouvrir les branches et j'avais plein de plumes prêtes à le parer et à le laisser prendre son envol.
J'ai merdouillé, il n'y a pas d'autres mots. La tête de l'aigle se trouvant trop basse sur le tronc, ça ne faisait absolument pas un effet d'ailes mais plutôt une touffe de cheveux bizarroïdes. Mauvaises mesures ou travail à la hâte. A contre cœur, j'ai rangé les bandes de tricot et mes plumes... J'adorais cette idée, je m'en veux d'avoir raté la réalisation.


Il me reste donc des dizaines de plumes sur les bras. je suis sûre qu'elles n'auront pas été tricotées en vain. Je vais les garder précieusement dans un coin d'atelier en attendant de leur trouver un nouveau projet. J'ai placé tout de même 3 d'entre elles à l'arrière du tronc pour lui donner un faux air de calumet de la paix et j'ai improvisé un rond en crochet façon dreamcatcher "freestyle".


C'était pas prévu du tout mais j'aime bien. 
De profil, ça donne en prime une chevelure farfelue à l'aigle.


Et le voilà !


J'avoue, je suis contente de le voir installé parce qu'il prenait un peu toute la place au sol dans mon atelier de poche et que la cohabitation avec tous ces animaux devenait difficile.


Je les ai trainés un peu partout avec moi et surtout dans la chambre de mon fils pendant qu'il jouait avec son fidèle Batman (visiblement celui-ci en a eu ras le c** de Gotham et a migré vers les palmiers de Miami). Ce castor a vécu. J'peux vous dire que Thomas s'est roulé dessus comme un petit chat. Castor a reçu des papouilles et s'est aussi fait écraser les pattes par des petites voitures. J'ai adoré les discussions qu'on a eu autour de ce yarnbombing, les réflexions de Thomas et ses "pourquoi", ses suggestions autoritaires concernant la place d'un élément...


Il connaissait le totem dans les moindres recoins mais il a quand même fait le curieux le jour J. Et dire que cette grande saucisse sur la pointe des pieds était un bébé hier...


Après une petite escalade obligatoire, il ne s'est pas trop attardé sur le sujet. Son truc à lui, le jour J c'était plutôt de courir en cercles autour du totem. Je suppose une sorte de danse de la joie ou une mystérieuse cérémonie chamanique...


Je suis sûre que ce castor va se sentir bien seul en n'étant plus cajolé (et asticoté) par Thomas alors si vous passez par là, n'hésitez pas à aller le câliner de notre part.


J'ai plutôt joué sur la sobriété. Pas trop de fanfreluches. Du jersey sur toute la longueur. Seule exception : des points chevrons sous le renard pour accentuer sa forme triangulaire.
Le reste n'est que forme géométrique. Des ronds, des ovales, des rectangles, des triangles. Tantôt au tricot, tantôt au crochet. Le tout assemblé et cousu en couches successives.




C'est le bec de l'aigle qui m'a posé le plus de problèmes. J'ai dû tenter au moins 3 versions différentes, plus ou moins crochues, plus ou moins grandes. Une vraie galère pour le faire tenir là-haut. Je trouvais que la version initiale ressemblait à une grosse patate douce mais c'est quand même celle que j'ai choisie. C'est dire si les autres n'étaient pas terribles !! ;) Finalement, une fois en place, on dirait quand même un bec crochu et mon aigle "patate douce" a au moins le mérite de me faire rire.







Ce totem est situé sur le parcours urbain du Such'art au croisement de la rue Massillon et de la rue Savaron.



Je ne peux que vous conseiller de vous saisir de ce mini guide urbain (disponible à la Maison du Tourisme) et d'aller profiter des belles journées d'automne pour vous promener dans les rues du centre ville clermontois. Il y a une multitude de nouvelles merveilles (dont cette fresque de xzxzstudio) (le chat de DN, vous le connaissez déjà). Je compte bien vous en parler, j'ai juste un peu de mal à me fixer devant mon clavier...



Tant que vous êtes par là, passez donc par Rosa Da Rua -le café, vous ne serez pas déçu (mais ça aussi, je vous en reparle bientôt, promis !). Merci à Franck et Christophe pour leur présence toujours bienveillante... et pour les madeleines au sésame noir et au beurre salé. Un délice !! (non vraiment, je vous sur-conseille cette adresse si vous avez la même tendance gourmande que moi). 


Une bien belle journée : Anne ma tricopine de tous les défis qui vient me faire un coucou, ma famille en soutien et les mots doux des passants... 
L'occasion de faire un petit clin d'oeil à une vieille photo. 

Mon premier yarnbombing, le dernier en date. Deux arbres, deux chouettes. 2012 versus 2019.
Finalement, je n'ai pas trop changé ;)


Je ne compte pas le laisser en place des mois et des mois. Déjà parce que la laine finit toujours par s'abîmer et aussi parce que j'aime bien les surprises éphémères : "coucou me voilà, coucou j'suis plus là !"
J'ai cherché des infos et d'après ce que j'ai vu, je ne pense pas que le yarnbombing soit néfaste pour les arbres mais je pense que ça ne doit pas s'inscrire dans la durée pour eux. Certaines personnes ont pu via facebook soulever certains problèmes : chaleur accrue pour eux lors des canicules, humidité davantage retenue par la laine (quand la neige fond par exemple), augmentation du nombre d'insectes ou de parasites ?
Je dois avouer ne pas trouver d'études ou d'éléments sur le sujet donc dans le doute, je maintiens les règles que je m'étais fixée : installation ponctuelle durant une période de l'année sans conditions météos extrêmes...
Mon message se voulant écolo, ce serait un comble de jouer avec Mère Nature. Ce sont mes seuls arbres habillés à ce jour et je pense que j'essayerais de focaliser mes prochains projets sur le mobilier urbain...

Oui, je pense déjà aux prochains projets... Incorrigible !