Vous connaissez Chi, une vie de chat ?
C'est un manga de Konami Kanata. Pour vous faire une idée en quelques phrases, je vous glisse ici la quatrième de couverture :
Que faire quand on est un mignon petit chaton
et que d'un coup, on se retrouve tout seul ?
Pleurer ? Ne rien faire. Attendre ?
Non, il y a plus drôle que ça : découvrir le monde !
Du jardin public à la maison, des chaussures au vétérinaire,
des balles rebondissantes aux plantes d'appartement...
la vie de chat est pleine de joies et de surprises.
Et avec Chi, elle l'est encore plus !
Miaaaa...
Vous l'aurez sans doute compris, la mangaka nous fait voir le monde à travers les yeux d'un chat.
Si ce livre est le parfait premier manga à offrir à un enfant, les adultes y trouveront une lecture rafraichissante. C'est très agréable de poser à nouveau sur le monde un regard plein de candeur et de se placer dans les coussinets d'un chaton.
Amoureux des félins (de tout âge), vous allez adorer !
Chi est adoptée par une famille : les Yamadas, ayant un jeune garçon Yohei. Les liens se tissent et c'est très attendrissant de les voir évoluer et grandir en parallèle ces deux-là.
Chi a ses quarts d'heure de folie, Chi est curieuse, Chi est câline, Chi est boudeuse, Chi a un sale caractère de chat ! ^^
Revenons en à nos crayons. Je cherchais un pot sympa pour pouvoir poser mes crayons aquarellables en bois sur mon bureau et remplacer la froideur de leur boîte métallique.
Je me suis rappelée que j'avais acheté ce support en bois à Gifi il y a quelques années, tout simple à l'état brut. Destiné à la base à ranger les couverts dans une cuisine, je l'avais mis dans mon panier en me disant "ça servira bien un jour..." et voilà, ça sert enfin !
Mon bureau ne manque pas de présence féline mais je voyais bien une petite Chi en plus comme gardienne de mes crayons.
Le support, le modèle... il ne restait plus qu'à sortir le pyrograveur. Comme je l'ai dit précédemment, on dessine relativement comme avec un crayon de papier. C'est juste moins confortable et il faut un peu plus de patience...
Mon pyrograveur, c'est pas un modèle ultra performant et sophistiqué. Une dizaine d'euros. Quand je suis sur de gros projets, je m'arrache un peu les cheveux mais ça suffit amplement pour ce genre de petits projets créatifs.
Pourquoi ne pas avoir juste dessiné au feutre sur le bois ?
Parce que je trouve que la pyrogravure a plus de relief, garde ce côté naturel qui me plaît et attrape bien les rayons du soleil.
Des petites pattes de chat par ci par là.
Franchement, c'est un régal d'avoir cette bille de clown qui me fixe sur mon bureau.
Ma manie de laisser ma marque dans le bois ne date pas d'hier. Dans mon pot à crayon, j'ai un double décimètre marqué par le temps et par la jolie écriture de l'instit : Classe CE1. Vous savez ces doubles décimètres que le maître distribuait à toute la classe le jour de la rentrée en même temps que les fournitures, le pot à colle qui sent bon, l'éponge pour l'ardoise...
Mon héros, c'était Bill. Si, si, regardez bien, les oreilles pendantes, le gros museau, c'est enfantin comme trait mais c'est bien lui qui est dessiné à l'encre turquoise. (je crois que toutes les filles de ma génération ont eu une période encre turquoise...)
Les héros de jeunesse gardent leur importance donc j'ai été très fière et toute émue d'avoir un album de Boule et Bill dédicacé par Verron, le dessinateur qui a pris la relève de Roba. Je dois dire que voir un personnage naître au fur et à mesure sous les traits de feutre de son auteur, ça a un effet complètement hypnotisant sur moi. Alors quand celui-ci a bercé votre jeunesse...
Et vous, c'est qui le héros de BD de votre enfance ?
A vos claviers, dites moi tout...