30/03/2015

Petit weekend entre geeks


Le weekend dernier avait lieu la Clermont Geek Convention. Je n'aurais raté ça pour rien au monde et j'avais envie de venir partager tout ça avec vous. Il m'a fallu un peu de temps pour trier mes photos et rédiger un article mais me voilà, fin prête à vous embarquer avec moi dans les allées de l'événement. 
Je vous préviens, je vais être très bavarde.

Tout d'abord, avant de plonger dans n'importe quelle convention geek, il faut connaître quelques règles de survie de base (surtout si vous êtes d'une nature faible comme moi):

- Prévoyez votre budget à l'avance et partez avec une certaine somme d'argent liquide, ça évite de faire flamber la carte bleue.
Nan parce qu'un porte-clef DBZ par là, un maneki neko par ici, de goodies en goodies, on ne se rend pas bien compte mais on peut pleurer une fois qu'on fait l'addition à la maison ^^
- Faire le tour de tous les stands avant de craquer sur quoi que ce soit. Ça n'a l'air de rien comme conseil mais ça évite de prendre la première peluche Totoro venue alors que vous allez fondre devant une, deux fois plus belle, trois stands plus loin.
- Éviter autant que possible les stands de sucreries, c'est le mal incarné. 


En cas d'échecs, vous pouvez vous planquer derrière mon excuse favorite
- naaan mais j'achète un maneki neko, il va m'apporter chance et fortune. Je n'explose pas mon budget, j'investis... 
- naaan mais si ça se trouve, cette figurine elle vaudra 5 fois son prix dans quelques années... j'investis ! 
Déclinable à l'infini.


L'an dernier, il y avait de beaux costumes. 
Les Power Rangers étaient là en force !


et cette année.... Albator quoi. 
De quoi donner l'envie de ressortir sa machine à coudre non ?


Chaque année, les cosplayers se déchirent. Les photos de cosplay qui suivent ont toutes été faites l'an dernier. Non pas qu'il n'y en avait pas de beaux cette année, bien au contraire ! Il y avait notamment un magnifique Monstre à Paris et une non moins sublime Asuka d'Evangelion. C'est juste que selon le temps que je passe à jouer, à aller voir les stands, à hésiter entre deux figurines, à assister aux conférences, aux animations, à papoter etc... j'ai plus ou moins le temps de leur demander de poser pour faire des photos. 

La génération League Of Legends (Lol pour les intimes) est bien présente ces dernières années.
Ici, vous retrouvez dans l'ordre : Malzahar, Katarina, Soraka, Yasuo, Jinx et Katarina (version Mistigri). Si vous ne connaissez pas, je vous laisse faire un tour sur Google images pour comparer le costume à l'original.

Et je me permets d'attirer votre attention sur les pieds/sabots de Soraka qui perso, m'épatent grandement (Chapeau pour la réalisation et pour marcher avec toute la journée).


Dans les conventions, toutes les générations sont présentes et c'est ça qui est génial. Ça va de la poussette et du petit Pikachu qui marche à peine au maître Jedi plein de sagesse. Tous réunis par une passion commune et une belle folie douce. 


La génération "Star Wars" avait clairement de quoi trouver son bonheur. L'académie des Jedis Auvergnats (clic, clic pour voir la vidéo) proposait des cours de sabre laser. Ouais, rien que ça !  
"Les héritiers de la Force" association qui organise la convention annuelle Génération Star Wars et SF dans le département voisin (représentée par Boba Fett, Capitaine Flam et le Jedi au-dessus) avaient amené avec eux un diorama Lego Star Wars l'an dernier (vous pouvez cliquer sur chaque photo de cet article pour les agrandir cela dit au passage).


Cette année, ils ont fait péter l'ewok !!!


Et parlant d'ewok, il suffit de se retourner pour voir au stand voisin une femme déguisée en ewok (et c'est quoi ce costume de folie !!!) prendre la pose avec Bernard Minet. Quelques stands plus loin Gen1us et Kayane représentent la Team G1 et défient le public à Street Fighter. 
Je ne suis pas ce qu'on appelle "une enfant du club Dorothée" même si je ne suis pas complétement passée au travers. J'ai quand même mon 45 tours du générique de Bioman qui traîne chez mes parents. Par contre, je suis bel et bien une adepte de Game One depuis l'origine. L'émission "Team G1 l'hebdo" c'est ma récréation de la semaine. Cet instant où je vais m'éclater à les écouter se marrer en parlant jeux vidéos et en profiter pour jouer devant ma télé à leur jeu. Vous en connaissez beaucoup des émissions qui organisent des blind tests "sons que font les consoles de jeu au démarrage". Rien que pour avoir eu cette idée, je les aime. 
Par contre, je connais mes capacités et je ne suis pas allée me mesurer à eux.


Une organisation au top et une affiche de rêve tout de même... Clairement, à la convention de Clermont, ils savent t'accueillir en beauté. J'ai le souvenir d'un dimanche matin de 2011 où à peine arrivée dans le hall, je tombais nez à nez sur l'équipe de Nerdz et une femme déguisée en sushi géant.
Si ça, ça veut pas dire "Bienvenue !"


N'empêche que si la Claire du futur avait débarqué à cet instant précis en DeLorean pour me dire que Monsieur Poulpe allait quelques années plus tard être "Miss Météo" à Canal, j'en aurais avalé mon chapeau ^^ 

Globalement, je m'excuse pour la qualité de mes photos. Il a été prouvé scientifiquement qu'on ne peut pas courir partout, faire des petits sauts de kangourou et faire des photos nettes. Malgré tout, je dois dire que j'adore mes photos ratées comme j'aime les gros pixels de mes jeux passés parce qu'elles sont chargées de souvenirs.



Non, je n'ai pas su résister à cette figurine d'Alien qui me faisait les yeux doux...


Alors oui, je vois quelques médisants derrière leur écran se dire "ooh ces geeks toujours avec leurs merdouilles en plastiques made in India"...
Je dois dire que l'édition de cette année a laissé une belle place à l'artisanat. Il fallait bien faire plaisir aux amateurs de fantasy médiévale, d'univers steampunk  et autres fans de vikings et Skyrim.

J'ai été un peu subjuguée par l'armure de Dragon Lord présente sur le stand de l'Atelier du troll. J'ai bien tenté de la prendre en photo (voir ci-dessous) mais je n'ai pas réussi à faire mieux que ça. Je vous y verrais vous ! Essayez un peu de prendre une photo correcte alors que votre homme vous demande votre avis sur deux posters différents, que les gens s'arrêtent sans cesse devant, que les cosplayers passent en faisant une chenille géante endiablée, que vous avez un rendez-vous hyper important dans 7 minutes et que les joueurs de laser game se mêlent à tout ça.
Oui, belle nouveauté cette année : un laser game était organisé à l'intérieur même de la convention et au beau milieu des stands. Une idée qui tue et qui sème une super ambiance ! 


Bref, comme j'étais terriblement frustrée de ne pas pouvoir vous présenter comme il se doit leur travail. Je suis partie visiter les pages Facebook des trois ateliers qui m'ont tapé dans l’œil et j'en ai ramené quelques photos.
Ça a été l'occasion pour moi de découvrir d'avantage leur travail et de voir des créations que je n'avais pas vues le weekend dernier, comme ce couvre-livre "Skyrim" ou "Joueur du Grenier" de L'atelier du Troll.


L'atelier des Flammes Noires mérite aussi le détour.


Et pour finir, l'Atelier Peaux d'ours.


Je vous ai parlé d'un rendez-vous important quelques lignes plus haut. Sachez, que cette année Marcus était de retour sur le salon pour dédicacer entre autre son deuxième livre.


Les jeux vidéos et moi, une vieille histoire d'amour. Dans ma tendre enfance, il y a eu la game and watch Snoopy puis la NES. Il y a eu l'Atari 2600 de ma meilleure amie et la Game Boy chez ma nounou.
Je me souviens avoir été fascinée petite par "Hugo délire". C'était pour moi, de mes yeux d'enfants, la seule émission qui montrait ce que j'aimais vraiment. L'émission donnait les manettes à des gamins comme moi qui de chez eux, faisaient avancer ce petit bonhomme avec les touches de leur téléphone. Une sorte de Twitch avant l'heure avec un jeu tout pourri et 4 boutons.


Il y a eu une pause de quelques années avant l'arrivée du pc à la maison coïncidant avec un été le bras dans le plâtre. J'ai replongé dans les joies du virtuel et découvert celles des jeux de stratégies, celles de créer des civilisations entières. J'ai eu l'impression de renouer avec une vieille amie.
Puis il y a eu l'année bénie de 1998 qui a marqué l'arrivée simultanée de la Playstation à la maison et de Game One avec la cultissime émission de Marcus : Level One
Et là comment vous dire... c'était l'émission que j'attendais sans le savoir. Le principe était simple : Marcus nous montrait le premier niveau d'un jeu. Il disait ce qu'il en pensait mais durant tout ce premier niveau, on pouvait aussi se faire notre propre opinion. Pas de blabla journalistique, il nous livrait le jeu tel quel avec simplicité et humour. De mes yeux d'ado, c'était le pote que je rêvais d'avoir et j'avoue un peu le mec idéal (alors on juge pas hein, mes congénères de l'époque bloquaient sur Quentin d'Alliage et Steve des Worlds Apart, je partais avec des bases beaucoup plus stables dans la vie ^^).

Marcus c'est la bible du jeu vidéo sur pattes, c'est la référence absolue (et même s'il qualifie Hugo Délire de souvenir pénible, je lui pardonne).
Pour la petite fille que j'ai été (regardez moi cet œil du tigre), ben il représente plein de trucs. Et à en juger par le nombre de gens qui se déplacent pour le voir et le sourire qu'ils ont, je dirai qu'il représente plein de trucs pour plein de gens, de tout âge.


C'est difficile de dire pourquoi on a cet attachement pour Marcus. J'ai surpris une conversation entre un mec et sa nana qui m'a donné le sourire.
Il essayait d'expliquer à sa copine pourquoi il avait cette peur au ventre à l'idée de rencontrer Marcus et il a résumé ça ainsi : "c'est comme si toi, tu rencontrais Brad Pitt !".
Alors voilà, pour nous autres geeks, gamers, appelez-nous comme vous voulez, Marcus, c'est notre Brad Pitt.

Si la Claire du futur débarquait en DeLorean voir la Claire ado entrain de manger ses Chocapics devant Level One pour lui chuchoter "Hey, tu vas rencontrer Marcus en 2011 et en 2015" ben, j'en aurais fait tomber mon tamagotchi dans mon bol, je me serai mise à courir en rond en hurlant "youhouuuuUU" ! ^^
C'est chouette de réaliser ses rêves d'ado. Le souci quand tu apprécies quelqu'un à 16 ans, c'est qu'après quand tu es face à lui, quel que soit ton âge, tu as toujours 16 ans

En 2011, ma sœur m'avait tenu compagnie durant la longue file d'attente de 2 heures. 2 heures, ça te laisse bien le temps de monter en pression et de te liquéfier. J'essayais de prendre des photos pour passer le temps et je râlais en boucle sur mon appareil de photo de l'époque qui déconnait à mort et faisait que des photos floues ! "Rha j'sais pas ce qu'il a aujourd'hui, il m'agace ! Vas-y essaye toi." et en lui tendant le maudit appareil, j'me suis rendue compte que je tremblais comme une feuille... A cette heure encore, elle me charrie toujours là-dessus dès qu'il est question de photos floues.


La sœur s'est donc chargée des photos et ma photo avec Marcus est fièrement encadrée dans mon atelier entre un chat zombi et le blason de la "Marcus Low School" dont j'apprécie particulièrement la devise : Fraternité, Hilarité, Pâte à tartiner chocolatée, Médiocrité.
J'aime ce droit à la médiocrité revendiquée parce que Dieu sait que je suis nulle mais mes suicides vidéo ludiques variés sont une source de fou-rires inépuisable :)



Cette année, finie la queue de 2 heures d'attente pour voir Marcus. Un système de ticket est mis en place. Oui, comme à la sécu.
Ce qui est top parce que :
- Primo, ça permet de faire une vieille vanne à base de "J'ai un ticket avec Marcuuuuus" et je m'en suis pas privée ;)
- Deusio, ça te laisse plus de temps pour profiter du reste de la convention. Tu reviens à l'heure fixée et tu n'attends plus bêtement.

- Tertio, on arrive par groupe de 20 personnes par heure et pendant l'attente, c'est super convivial. Il y a des vieilles consoles installées, on teste, on rigole, on échange entre nous anecdotes et bons tuyaux. On ne voit pas le temps passer. J'ai pu tester le fameux Goldeneye sur N64 (et mourir en boucle face à mon homme sans pitié). Comprendre comment fonctionne la manette de la N64 m'a déjà bien occupée une demi heure. Y'a pas le pad de la Playstation One, il était bien ^^


Marcus t'accueille avec un saladier de bonbons et sa bonne humeur légendaire. Il est d'une humilité, d'une gentillesse et d'une bienveillance que je trouve absolument désarmantes. Oui, si je m'améliore au fil des années niveau gestion de mes émotions, je deviens quand même cœur en caramel mou et cerveau en guimauve.
Du coup, j'en ai oublié de lui dire que ses livres étaient tops. Ils sont carrés, documentés, précis et tellement drôles !! C'est un plaisir à lire. Tu as l'impression de feuilleter un album photos de famille parce qu'il te revient plein de souvenirs au fur et à mesure des pages. Chaque jeu évoque une tranche de vie. Tu repenses aux combats avec ta sœur, à tes soirées entre potes, à plein de visages et à plein de fou-rires... et tu souris. 
Si j'ai eu les différentes portables de Nintendo et les différentes générations de Playstation, je n'ai jamais connu une seule Sega par exemple alors c'est aussi l'occasion d'agrandir ma culture vidéo-ludique. Les pages consacrées aux consoles que je n'ai pas eu sont tout aussi plaisantes. Marcus trouve toujours l'angle qu'il faut, la petite anecdote et la bonne vanne pour qu'on dévore ça sans s'en rendre compte.  
Bref, j'ai une nouvelle photo dans mon atelier et un chouette souvenir qui me colle des étoiles dans les yeux.

Autre personne que je tenais à rencontrer lors de cette convention : Mr Garcin.

J'étais heureuse de le voir parmi les artistes invités de la convention. J'avais repéré ses œuvres sur internet et dans ma tête, il était américain. En fait, pas du tout. En creusant davantage j'ai découvert sur son site Internet qu'il était Montpelliérain. Vous ne le connaissez peut-être pas mais sachez qu'il a été contacté par Stephen Wacker, l'éditeur de Spiderman, pour que son collage de l'oeil de Spiderman devienne la couverture du 700ème numéro de The Amazing Spiderman. Rien que ça s'il vous plait. Il a eu droit a un "Good job !" de Stan Lee en personne. Moi j'dis qu'après ça, on peut mourir peinard ^^


J'aime beaucoup son travail, peut être parce qu'en tant que mosaïste, ça me parle bien les histoires de patience, de découpe et de collage. Tout est fait main. Il n'est pas question de logiciel informatique. Juste une paire de ciseau, de la colle et une collection de BD. 
Et du talent bien évidemment !
J'aime tout particulièrement sa vague "Hokusai" faite de collages de plusieurs centaines de mangas. Elle est gigantesque, elle est sublime. On peut passer des heures à la regarder. Même que j'ai trouvé le chat "Chi" dedans si vous voulez jouer à "où est Chi ?".


Parfois, mais pas dans toutes ses œuvres, il glisse son autoportrait. Il m'a cité dans lesquelles on peut voir son masque de catcheur mexicain noir et blanc mais je n'ai pas pu tout retenir. J'en suis quitte à regarder partout maintenant. En tout cas, il est présent dans celui de Spiderman qui suit... Je vous invite vraiment à découvrir ses autres collages sur la toile (Hulk, Batman, Daredevil, Stan Lee, Captain America, Astérix, Omer Simpson...). Son Tumblr c'est par ici.



Je suis toute contente d'avoir mon print de Spiderman dédicacé, d'avoir pu échanger avec lui et lui poser toutes les questions que j'avais en tête. Le mec est super sympa et entre passionnés, les sujets de conversation ne manquent pas. On commence par parler comics, on finit par parler de Starship Troopers. Les geeks entre eux, ça finit toujours par dire ou faire des conneries... ;)


Comme chaque année, un grand espace est consacré au retro gaming. C'est toujours un régal d'en profiter même si collés aux écrans qui piquent la rétine, on a vite les yeux qui pleurent des larmes de sang.
C'est l'éclate de jouer et de regarder les autres jouer. La nouvelle génération s'y colle aussi et c'est rigolo de voir les mini One Piece à l’œuvre : 
- "Papaaa le jeu y bugue !" 
- "mais non, c'était comme ça avant, on pouvait pas revenir en arrière".


On peut bien évidemment manger sur place mais cette année on a fait le choix d'aller au Mc Do qui est à deux pas pour prendre un peu l'air et éviter la file d'attente démente devant la délicieuse bouffe asiatique.
J'ai éclaté de rire en rentrant dans le Mac Do parce qu'on a retrouvé là-bas la moitié des cosplayers. J'ai donc mangé avec, aux les tables voisines, Dark Maul, un panda trop kawaï, un samouraï et deux zombis ensanglantés... Je me disais intérieurement que le slogan de Mc Do d'il y a quelques années était encore grave d'actualité !


Quelque part, je trouve que ce slogan colle très bien à l'esprit des geek conventions. 
Chaque année, la geek convention, c'est comme une bouffée d'air frais. Je repars de là revigorée, pleine d'envie et d'idées. Ça permet de faire le plein d'ondes positives qui aident à supporter les conneries qu'on peut entendre au quotidien.

Il faut le dire, les geeks souffrent d'une image pas très glorieuse véhiculée par des gens qui ont une vision complètement archaïque des jeux vidéos et de notre univers.
Dernièrement, on a été servis en clichés. 
On a eu Antoine de Caunes qui sort un "y'a des gens... qui regardent des gens... jouer aux jeux vidéos... faut vraiment rien à avoir à foutre de sa vie !". J'ai envie de lui demander s'il sait que ya des gens qui regardent des gens jouer au foot, au rugby, au poker, aux échecs... ou si ça fait trop à assimiler comme concepts en une seule fois. Cet extrait (à revoir ici) est à gerber.
On a eu Nagui qui déblatère un ramassis de préjugés ici. Qui joue aux jeux vidéos n'a bien évidemment jamais ouvert un livre, ne voit pas lumière du jour et se complait dans la "tristesse de ne rien faire"... Le geek ne peut pas aimer le sport ou avoir un corps athlétique. Il est forcément apathique, gras ou maigrichon. Directement rangé et étiqueté dans la petite case du "freak de service".


Quand je vois les étalages de livres dans ces conventions, j'ai une pensée pour eux. 

Quand je vois les artisans et les artistes de talents, j'ai une pensée pour eux.
Quand je vois des gens animés par une passion, ayant une curiosité sans borne, j'ai une pensée pour eux. 
Quand je vois ce bouillonnement de créativité, de convivialité et de bonne humeur, j'ai une pensée pour eux.

Bref, tous ces gens j'ai bien envie de les prendre par la main et de les amener dans une geek convention, n'importe laquelle en France, juste pour qu'ils se rendent compte à quel point c'est une belle communauté.
Mais parfois, j'ai juste envie de les laisser avec leur bêtise. Les geeks, on n'est pas des asociaux, c'est juste qu'on parle pas aux gens étroits d'esprit ;)

26/03/2015

Charlie Chaplin


Ce n'est pas la première fois que vous voyez du Charlie Chaplin sur ce blog. Il est apparu en tissu dans la salle de cinéma sous les toits et je me suis déjà tellement appesantie sur mon amour pour Charlie Chaplin ici que je ne reviendrai pas sur le sujet.  Je vous montre juste une mosaïque qu'on m'avait commandée (commande que je ne pouvais pas refuser vu le thème). Une mosaïque toute en émaux de Briare, avec quelques mats pour marquer les ombres et les plis des vêtements.


Je suis retombée sur les photos dernièrement, j'avoue, avec un pincement au cœur. Il est des mosaïques qu'on aimerait garder pour soi.
Après, je me raisonne. Je crée par plaisir et je produis plus que ce que je peux stocker chez moi. J'apprends à m'en séparer, à vendre et à faire plaisir à d'autres personnes. Mais quand même, celle-là, je me la referai bien un jour... 




23/03/2015

Un brin de mimosa et d'alpaga


Claire "qui rit, malgré les averses, prépare en secret le printemps". Et Claire tricote un pull idéal pour les mi-saisons tout en alpaga. Et Claire va arrêter de parler d'elle à la troisième personne parce que ça devient chelou ! 


C'est un modèle gratuit, disponible ici. Tricoté dans la laine conseillée par Drops, j'ai choisi la teinte "vert gris foncé". C'est un modèle simple : du jersey, du point mousse, pas de couture. Il faut juste avoir un peu de patience parce que les fronces c'est bien joli mais on se retrouve avec beaucoup de mailles parfois sur un rang (420 mailles pour la plus petite taille). 


Le bonheur de tricoter de la laine d'alpaga
Douce et chaleureuse, aussi duveteuse qu'un brin de mimosa.



Attention, alpaga rime avec attrape-chat.
Ne pas laissez traîner son pull sans surveillance plus de 10 secondes...




Ce pull, j'adore le porter dès les premiers rayons de soleil et tant pis si ça donne un air boudeur au moustachu qui aimerait continuer à faire la sieste dessus. 


Le weekend denier, il a neigé sur le sommet du Puy de Dôme. Les beaux jours ne sont pas encore là alors en ce moment, je porte plutôt ce snood tricoté avec le reste de pelotes. Un point feuille comme un appel à la nature : allez, on se réveille, c'est l'heure !


Le chat et moi, on est prêts. Printemps, on t'attend !


16/03/2015

This is the Voice !!


Alors voilà, le samedi soir, je regarde The Voice. Enfin je devrais dire j'écoute The Voice parce que je suis dans les conditions des auditions à l'aveugle : dos tourné, penchée sur une mosaïque ou trop occupée à compter mes mailles d'une bidouille au crochet ou à rédiger mon article du lundi sur le pc. 

Et puis parfois, je lève le museau, j'arrête tout et le temps se suspend. Ce fut le cas pour Battista Acquaviva
et Anne Sila (cliquez, cliquez si vous avez raté ça, c'est juste sublime et je pèse mes mots).

L'émission terminée, je pars traîner sur Facebook et je vois sur le mur d'une amie qui bosse au Caveau de la Michodière qu'Anne Sila fait partie de leur programmation... Arf, c'est tentant tout ça... mais cette salle m'intimidait. Une cave avec 40 places assises, je n'étais jamais allée à un concert dans un cadre aussi intimiste. J'hésitais encore. Je me repassais sa reprise de Cabrel en boucle. Plus j'écoutais, plus j'étais sous le charme.
Que fait-elle quand elle n'est pas dans The Voice ? Est ce que j'aimerai sa musique ?

Là, je découvre que la dame joue du violoncelle




et qu'en solo ou avec le Magnétic Orchestra, j'accroche carrément à l'univers !



Bref, un petit tour sur You Tube plus tard, je me retrouvais à réserver mes billets :) 

Mais ce blog est devenu un blog musical ? non donc il me fallait un prétexte laineux pour venir vous parler de ce coup de cœur artistique. Comme j'avais flashé sur son look très punk rock lors de l'audition, j'avais bien envie de me risquer à le reproduire en amigurumi


J'ai testé différents points et finalement ce qui rendait le mieux, c'était les mailles serrées mais avec un crochet trop grand pour un rendu plus ajouré.



Je n'ai pas oublié le détail charmant de l'épaule dégagée.




Un casse-tête que de former son visage avec de la laine.
J'ai défait, défait, défait, galéré à trouver des proportions qui m'allaient
brodé et tout recommencé
jusqu'à ce que j'accepte le fait que je n'arriverais jamais à donner à ma poupée 
des yeux qui pétillent et un sourire rayonnant.






Amis Clermontois et Auvergnats, je vous invite à découvrir cette petite boîte de jazz en plein centre ville. Moi je me suis trouvé un petit trou de souris là-bas avec ma conso et mes chips sur la table, j'me sentais comme à la maison. Un lieu simple, sans chichis, comme je les aime !
Amateurs de The Voice, Thomas Kahn est re-programmé là-bas le 19 mai et pour tout le reste de la programmation, je vous invite à cliquer par ici. De 5 à 20 euros selon les soirées, de quoi trouver de belles idées de sorties musicales sur Clermont.

Quand au concert de vendredi dernier : un enchantement.
Des musiciens de talent qui se régalent, nous aussi. Un petit bout de femme habitée par sa musique, qui sourit tout le temps, aux yeux qui s'illuminent quand elle chante. Une voix toute douce et gracile qui se balade sur les lignes mélodiques et qui s'enflamme parfois pour dégager une puissance incroyable. Tout en finesse, en émotion. Leur reprise de l'Hymne à l'amour de Piaf, en anglais et version jazzy m'a juste scotchée à mon siège... Le genre de moment où tu fais "waow !" parce qu'il n'y a rien d'autre à dire. 


Quand on s'intéresse à ce qu'elle fait, on se rend compte qu'elle peut s'attaquer à un poème de Victor Hugo, comme à Cabrel et Barbara, qu'elle chante ses propres compo, qu'elle passe du jazz à la pop, des concerts intimistes au plateau de The Voice. Je la trouve étonnante, surprenante. Moi qui n'aime pas les univers cloisonnés, j'ai vraiment hâte de voir la suite de l'aventure, dans The Voice ou ailleurs. Surtout ailleurs en fait ^^


Et vous, vous regardez The Voice ? Vous avez des chouchous cette année ?