Qu'a-t-on fait tout l'été ?
On a lu des histoires d'ourson jaune sous la pluie...
Pendant ce temps, le chat a attendu patiemment que son maître soit disponible sur le pas
de porte qu'il n'a pas le droit de franchir. Aussi sage et obéissant qu'un chien, ce vieux matou est épatant.
Mémé a crocheté un joli soleil.
(et fourni la traduction du tutoriel sur sa page fb)
Par son doux sourire, il réchauffe la chambre du petit les jours de pluie. Et d'un point de vue de bébé, il est parfait : les rayons se tètent, les doigts se tètent, le nez se tète, les pieds se tètent..
De mon côté, j'ai crocheté des petits nuages.
(d'après un tuto trouvé ici)
Des blancs, des gris... petits détails de créations à venir.
Pas besoin de crocheter de gros nuages noirs, ils sont tous au-dessus de la tête de mon chat quand le bébé pleure... On dirait que ses yeux lancent des éclairs... Je ne lui connaissais pas ce regard avant l'arrivée de Thomas.
Heureusement, on a laissé parfois le chat tranquille le temps d'une chasse au pigeon sur le parvis du musée Bargoin.
Assise sur le banc yarn-bombé il y a presque un an, j'ai observé ce petit homme faire ses premiers pas avec assurance, boucles au vent. Forcée de constater que le temps file...
On a tous profité des quelques moments de calme et de soleil.
On est partis prendre l'air à la campagne. Mamie lui a fait découvrir les fleurs.
Un pétale, deux pétales, trois pétales...
On a observé les criquets et sauterelles dans l'herbe, regardé les fourmis grimper le long des fleurs...
et les lézards sur les rideaux...
On a allégé les pruniers de leurs fruits et fait des tartes,
observé le vent et les couchers de soleil à côté des bambous.
Presque on dirait que ma vie est calme et douce en lisant cet article. Presque.
En vrai, j'ai l'impression d'être au cœur de la tempête depuis un peu plus d'un an. Je me sens ballottée de droite à gauche, j'ai l'impression de ne plus rien contrôler, en témoigne mon absence sur ce blog.
La maternité m'a donné un nouveau rapport au temps. Tout s'enchaîne à vive allure : la valse à mille-temps des petits pots, des couches, des tétées, des pleurs, des comptines, des lessives, des vaisselles... Tout est comme si je trébuchais en posant le pied par terre au saut du lit et que je passais la journée à essayer de rétablir un équilibre, en vain. Je m'effondre à chaque fin de journée sur le canapé, épuisée.
Mais parfois le temps se suspend. Je me retrouve dans l’œil du cyclone et je profite de ce calme impromptu. Je respire profondément son odeur de bébé le temps d'un câlin, je le regarde découvrir une coccinelle pour la première fois, explorer un caillou, un brin d'herbe, une feuille, une bulle dans l'eau de son bain. Le monde se révèle à travers ses yeux et je prends à nouveau le temps pour des choses qui peuvent paraître futiles et qui sont pourtant essentielles. Comme autant de premières fois.
En vrai, j'ai l'impression d'être au cœur de la tempête depuis un peu plus d'un an. Je me sens ballottée de droite à gauche, j'ai l'impression de ne plus rien contrôler, en témoigne mon absence sur ce blog.
La maternité m'a donné un nouveau rapport au temps. Tout s'enchaîne à vive allure : la valse à mille-temps des petits pots, des couches, des tétées, des pleurs, des comptines, des lessives, des vaisselles... Tout est comme si je trébuchais en posant le pied par terre au saut du lit et que je passais la journée à essayer de rétablir un équilibre, en vain. Je m'effondre à chaque fin de journée sur le canapé, épuisée.
Mais parfois le temps se suspend. Je me retrouve dans l’œil du cyclone et je profite de ce calme impromptu. Je respire profondément son odeur de bébé le temps d'un câlin, je le regarde découvrir une coccinelle pour la première fois, explorer un caillou, un brin d'herbe, une feuille, une bulle dans l'eau de son bain. Le monde se révèle à travers ses yeux et je prends à nouveau le temps pour des choses qui peuvent paraître futiles et qui sont pourtant essentielles. Comme autant de premières fois.
J'avais envie dans cet article de regrouper quelques petits riens précieux de mon été et de vous parler d'un livre, à découvrir ou à relire : L'Homme Qui Marche de Jirô Taniguchi.
La quatrième de couverture pour vous faire une idée et vous donner envie d'ouvrir ce manga :
Je suis intimement convaincue que le bonheur se trouve dans "descendre une station de métro avant le bureau" et dans ces petites respirations du quotidien. Vous écrire via ce blog en est une pour moi. Merci d'être toujours là pour me lire entre deux longues absences :)
Ta valse à mille temps est joliment mise en mots...et en couleur avec ces belles touches de jaune.
RépondreSupprimerEt bravo à mémé pour son si beau soleil!!
Merciiii ! et merci pour elle :)
SupprimerToujours fidèle et ravie de retrouver vos toujours belles photos et explications. Ravie aussi de voir un peu Thomas. Quels magnifiques cheveux! L'odeur du bébé, que de souvenirs ressurgissent à cette évocation! Merci pour ce superbe article, merci de partager ces moments de valse à mille temps et de pauses. Bises douces.
RépondreSupprimerQu'il est doux de vous voir toujours là :) A bientôt. Bises
SupprimerC'est qu'il a poussé ton mini toi !
RépondreSupprimerLe soleil est canon, un doudou parfait à tetouiller :)
C'est toujours un plaisir de te lire :)
Gros bisous ♡
Oh oui !! il pousse aussi vite qu'une herbe folle :) Gros bisous
SupprimerMoh, courage, au fur et à mesure on a de plus en plus de petits moments sereins, et puis c'est vrai qu'on apprend à plus apprécier le moment présent avec les petits bouts... Enfin, sinon j'aime toujours autant tes photos toutes douces !
RépondreSupprimerMerci pour cette lueur d'espoir ;) Bisous
SupprimerLe temps file... Le petit bonhomme est déjà bien grand ! Tu as raison de profiter de chaque instant et d'en garder si joliment la trace. J'admire le chat qui reste sur le pas de la porte et la lumière de tes photos. :)
RépondreSupprimerUn grand merci :) et oui,c'est fou comme ça passe vite!! Il fait des progrès de jour en jour. Chaque jour, une nouvelle découverte :)
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