Bleu, gris, noir et lumière. Le poncho des nuits d'hiver.

Tout comme l'an dernier, le rideau de lumière se lève sur l'Opéra de Clermont,

des fleurs de lotus fleurissent Place de Jaude

et je tricote des couleurs froides et de la laine chaude.

La vie est un éternel recommencement. L'an dernier, les lumières de la ville m'avaient donné envie de snoods Noro/Karisma. Cette année, c'est un poncho qui voit le jour. 

En laine méchée bleutée et grise, parcourue par un fil d'argent.
Même si je claironne que je n'aime pas ce qui brille, en me promenant by night je suis bien obligée d'admettre que parfois un filet de lumière fait toute la différence.

C'est un modèle Phildar, issu du catalogue "Spécial Twenty", automne-hiver 2005-2006. Idéal pour débuter, il s'agit que de deux rectangles, mélange de jersey et de point mousse, assemblés par deux coutures. Rapide à faire, il se tricote avec des aiguilles 10. Un jeu d'enfant.

C'est un mini-poncho mais il sera juste parfait pour réchauffer mes épaules pendant les fêtes de fin d'année.

Présenté en vert uni sur le catalogue, j'ai préféré le border de franges noires

car rien de tel que le noir pour souligner les traits de lumière.

Les manèges au pied de la statue de Vercingétorix 

ou comment les mini-clermontois peuvent s'éclater à se prendre pour un chef gaulois sur des chevaux de bois.

La fière statue de Vercingétorix me donne envie de partager avec vous un mot d'enfant. 

Une maman en visite à Clermont demande à son fils d'une dizaine d'année qui peut bien être le cavalier sur le cheval de la statue. Comme il ne trouve pas, elle l'aide en disant "c'est un clermontois célèbre"
Et là, le môme répond : "Giscard d'Estaing ?"

Alors déjà, le môme m'épate parce connaitre Giscard d'Estaing à son âge c'est fort mais je dois dire que d'imaginer Giscard avec un casque gaulois ailé au galop sur un cheval suffit à égayer toutes mes soirées d'hiver...

Après des heures dans le froid, on est content de retrouver la chaleur de son poncho et de troquer le bleu-gris-noir-lumière des nuits d'hiver contre le gris du pelage de son chat, le bleu d'un gros plaid moelleux, le noir de la manette de la PS4 et la lumière de l'écran.

Oui, je ne me suis pas trompée, j'ai bien dit que ma manette était noire parce qu'elle l'est. En fait c'est juste une coque de protection bleu en silicone.
Et puisque l'on parle de ça : Messieurs, mesdames les designeurs de chez Sony, ingénieurs ou autres, quel que soit le nom de votre métier, je ne vous félicite pas !!!
Vous pondez une petite merveille de technologie et vous ne pensez pas que si vous faites des joysticks en espèce de gomme-caoutchouc bizarre, ça va pas tenir le choc sous les pouces des joueurs. Franchement il faut pas connecter beaucoup de neurones pour se douter que ça va être mis à rude épreuve et que les ongles des joueuses vont encore plus rogner votre foutue gomme. En moins d'un an les joysticks se déchirent...
Amis anciens joueurs de l'âge de pierre, vous avez souvenir d'une manette qui part en lambeau ? moi pas... C'est bien simple, mes vieilles manettes de Nintendo Nes ont l'air plus neuves que celles de la PS4 de moins d'un an.
J'ai donc trouvé la parade après moult recherches et râleries et je la communique ici des fois que ça pourrait aider quelqu'un : il existe des capuchons de protection pour joystick. J'ai trouvé les miens à Micromania vendus avec la coque en silicone mais vous en trouvez aussi de ce type vendus tout seul sur Amazon.
Personnellement, j'espère que Sony va revoir sa copie mais en attendant, vous l'aurez compris, si vous avez l'intention de poser une Playstation 4 sous le sapin, pensez à rajouter ce petit bidule qui peut vous éviter de renouveler vos manettes tous les ans (à 50 euros la manette, le calcul est vite fait).
 

Après cette longue râlerie/digression, je vous dis à bientôt et d'ici là, continuez à martyriser vos manettes et vos aiguilles à tricoter :)